De l’expansion du nazisme en Europe au procès de Bordeaux, cinq espaces d’exposition permettent de comprendre pourquoi Oradour-sur-Glane, paisible village de la Haute-Vienne, est devenu la proie de la barbarie nazie.
Documents d’archives, témoignages, récits et films apportent des explications sur les événements qui firent d’Oradour, un village martyr.
Espace 1 : 1933-1944 : les étapes d’une mise au pas
Cet espace introductif évoque la mise au pas de la société allemande par la séduction et l’intimidation nazies, le réarmement et la volonté d’expansion du Reich, la guerre et la débâcle française de mai et juin 1940, le gouvernement de Vichy et la collaboration, la Résistance.
Espace 2 : Avant le 10 juin 1944 : du front de l’Est à Oradour
Ce deuxième espace conduit le visiteur aux journées des 9 et 10 juin et à la préparation du drame en présentant parallèlement exécuteurs et victimes avant le massacre. D’une part Oradour, village ordinaire du Limousin ; d’autre part les Waffen SS et la division Das Reich, leurs méthodes sanglantes notamment à l’Est et la composition des troupes présentes à Oradour.
Espace 3 : Le 10 juin à Oradour : la restitution du drame
Le récit audiovisuel de 12 minutes : les témoignages des rescapés, les aveux des exécuteurs, l’horreur de la découverte d’un massacre méthodique. Cet espace rappelle, en les évoquant, d’autres massacres de la même période.
Espace 4 : La reconnaissance nationale et la reconstruction
Reconnaissance et reconstruction constituent le thème du quatrième espace ; à partir de la reconnaissance nationale du drame, sur fond de reconstruction d’un village traumatisé, les douloureux procès et l’amnistie des accusés français ont pesé sur les commémorations dans la France partagée de l’après-guerre.
Espace 5 : Un message universel
Dans la pénombre d’un espace dépouillé, éclairé par des puits de lumière dans lesquels on découvre des textes, la dernière étape de l’exposition invite à la méditation.
Ce lieu de réflexion est aussi une halte avant la visite du village martyr.